vendredi 26 juin 2009

Communication artiste ?

(Juin 09, 5 pages)

a) Nous avons longtemps cru nous aussi que vous nous parliez, et que vous nous parliez de quelque chose, notamment, objet de prédilection dans vos bouches, de ce qui nous échappe et qui nous détermine : du poste de commande, en quelque sorte. Aujourd’hui nous savons que cette volonté de savoir qui nous est commune fut toujours, de fait, à traduire, à placer ou replacer dans un contexte bien plus vivant et bien plus important pour notre avenir politique : celui des relations humaines à travers le dire, où la question première est :


Qui parle ?


J’invoquerai ici un autre nous que ce nous abstrait mais très efficacement concret (par son pouvoir de pénétration dans nos esprits) auquel nous avons toujours été dressés au fil des siècles, tout d’abord, originairement, pour qu’il y ait du savoir puis, par la suite, pour quand il y aurait du savoir en perspective entre nous. Chacun de nous ne sait ainsi aujourd’hui encore que parce qu’un cadre relationnel a préalablement fait nous.* [1]


Qui est « nous » ? Aucun de nous.

Mais nous est l’enfant béni de l’inter-dire.[2]


Non seulement ça n’est pas à chacun de nous que vous parlez mais à un nous abstrait auquel chacun est convié et conviera à son tour s’il prend la parole selon les règles, mais en outre vous ne nous dîtes pas quelque chose : bien plutôt vous faites parler cette chose : Entité ou Instance. Une foule de réalités (d’Existants*) ont en effet, grâce à vous, le don de parole : Dieu, l’Histoire, la Culture, la Sociologie, la Collectivité, la Pragmatique, la Démocratie, etc. Même notre propre absence est susceptible de nous parler ! De Foucault à Brandom par exemple, nous entendons parler toute la dénégation du sujet que nous sommes. La « pratique », en l’occurrence, pense pour nous ! Un édifice entre nous – voilà ce que tout dire savoir dresse.[3] C’est sur cette édification que se fonde votre désir de communiquer, c’est-à-dire de nous faire savoir. Sachant comme purs êtres de langage,* vous acceptez lors volontiers de répondre aux questions. Mais vous ne cherchez à savoir que pour autant que ça vous permet de commercer du réel parmi nous et de figurer en bonne place au sein de l’inter-dire. Vous êtes des égoïstes. Le confort de l’intellectuel que vous êtes est de n’avoir pas à se justifier de faire, mais seulement, suivant la règle, de « ce qu’on dit ».[4] Les intentions et les relations sont entendues : seul compte la force du contenu, la démonstration. Comme si démontrer n’était rien d’autre que dire la vérité de parole ! [5]


La vérité de parole sans la vérité de parler ?

Vous livrez des contenus, mais parler ou écrire sont des comportements !


*

b) Si dans l’œuf même, chacune de nos opinions, visions ou intuitions est aussitôt assortie, comme prise d’une violente démangeaison, d’explications en bonne et due forme, alors cela traduit à coup sûr qu’entre expression pure (sans témoin et sans destinataire prémédités) et communication il n’y a qu’un temps dont on se passerait.


L’expression naît alors dans la seule communication pure,

« Son monde », dit-on.


Je ne veux pas me passer de ce temps-là. Je veux analyser et jouir de cette durée, de cette différence entre l’explicitation[6] et l’explication.* Fussè-je un produit de l’inter-dire,* l’explication traditionnelle, douée d’arguments, est-elle forcément pour moi la seule conséquence possible de chacune de mes idées, chacun de mes ressentis ? Ceux-ci ne peuvent-ils emprunter un autre chemin, déboucher sur autre chose ? Le chemin qui va d’une vision du monde, par exemple, à sa démonstration, cet empressement nôtre à toujours vouloir expliquer, n’est peut-être que la manifestation de notre dressage collectif à l’inter-dire, à la communication pure * ; ce qui se dessine en revanche dans l’explicitation artiste qui tranche avec pareil automatisme, c’est un autre rapport aux autres. [7]

Est-on libre de choisir son type de dire ? Il y a les explications qui servent à délimiter notre vision des choses (par exemple en quoi le « croire ontologique » n’est pas psychologique) ; il y a les explications qui l’illustrent (par exemple l’animal qui s’enfuit à mon approche me fait signe de notre commune présence). Mais s’il n’y a traditionnellement d’explications véritables que celles destinées à convaincre, alors ces deux exemples donnés en réalité « seulement » explicitent. En revanche, faire savoir, est-ce là tout ce que pour quoi nous voulons nous dire ? Ne serions-nous doués de paroles que pour toujours justifier auprès des autres ce qu’on leur dit, et se donner raison, quant à soi, d’être comme on est et de penser comme on pense ? Il y a certes un plaisir à convaincre autrui et à travailler à savoir ensemble, mais qu’advient-il « personnellement », dans un paradigme de communication pure, si l’on échoue ? On se retrouve sans rien, on se sent « vide ». La « réussite personnelle » passe donc par la reconnaissance d’autrui sine qua non.[8] Là encore pourtant le saut est franchi un peu vite. La communication se veut donc « pure » ? elle sert à chacun d’expression. C’est le paradigme communicationnel qui veut ça, il nous éduque ainsi, ainsi nous enrôle.

Si un homme change son habitude de toujours exclusivement communiquer (de la sorte), s’il laisse plus de place à l’expression pour elle-même, lui laisse seulement le temps d’être « elle-même » [9] avant de la livrer aux autres, que se passera-t-il ? Il se mettra alors à construire à partir de soi (dire-être*) et non plus à partir de l’effet escompté sur autrui. Ce sera déjà beaucoup pour se (re)connaître enfin lui-même ! Surtout, il apercevra peut-être ce que le chemin traditionnel des explications destinées à convaincre (chemin emprunté par le désir d’expression de chacun suivant les règles) masquait jusque-là à sa vue : une autre forme de communication : une communication artiste ?


*


c) Que peut bien être une communication « artiste » ? Un échange de propos ou de réalisations artistiques ? Mais un propos, artistique ou pas, n’est pas nécessairement communicatif : il faut au minimum se comprendre. Pour cela, à coup sûr, il ne s’agit donc plus pour nous de communiquer de l’un à l’autre selon le paradigme, mais comme deux pièces d’une même appartenance. * La volonté de savoir et ses contraintes rendent nos expressions redevables a priori de la communication pure. Contre elle, chacun montrera alors quelque autre motif de dire aux autres que celui, sempiternel, de produire sur eux un effet escompté. [10]


L’expression n’est pas préméditation !


La communication « artiste » se fait ici éthique : nous comprendre signifie implicitement une autre relation de l’un à l’autre: « Disons ce que nous ne savons pas non point ce que nous regrettons de ne pas savoir, mais précisément ce qu’il suffit à chacun de croire puisqu’il l’aura patiemment suivi, puisqu’il l’aura construit : que chacun rende apparent et si possible beau ce qu’il croit. N’allons point imaginer, ne spéculons pas, c’est inutile ! »


*

d) Nos philosophes sont d’éternels étudiants. Ils veulent tous (et tout) savoir, c’est là leur dernière volonté. En ce sens, quelles que soient leurs divergences, ils sont tous des philosophes du savoir et de tout ce qui s’en suit. Or s’il faut en effet des concepts pour expliciter ce que l’on voit et comprend (travailler à exprimer « ce qui est »), ceux-ci ne nous font pas nécessairement savoir. « Pour preuve » : j’ai exposé à mon tour (dans mon « fonds » et ici ou là) ma vision des choses et il se peut qu’elle soit juste et vérifiable mais non point sur une relation préétablie (et officielle) aux autres.


C’est du dire-être, non point du savoir,

Une traduction au monde, non point un investissement économique.


Si je dis-être en marge de la communication actuelle, je le fais pourtant en mots. Si j’use du langage comme d’une palette de couleurs destinées à reproduire, à traduire, à exprimer, je veux croire que ça n’est pas en artiste mondain exposant son tableau, mais comme homme exposant un exemple possible à suivre. Bien sûr, puisque la raison du plus fort est et restera toujours la meilleure, il ne faut pas espérer une révolution mondiale de la communication. Mais peut-être que créer et se reconnaître soi permettra-t-il toujours à certains d’entre nous d’entrer autrement en contact avec les autres et avec eux-mêmes ?

*

e) « J’ai longtemps cherché à savoir ; je reconnais aujourd’hui contre ce désir auréolé et innocent que je nourrissais en réalité en moi le succédané, imposé par la société, d’un tout autre désir, plus naturel, plus viscéral : celui de communiquer. » Et ainsi de chacun de nous ? [11]

Notre Culture, fondée sur le verbe savoir (à partir de ces Existants que sont la Pensée, la Raison, Moi, etc.), n’est qu’un prolongement humain de la nature. L’illusion d’un dépassement de celle-ci tient au fait que nous nous concentrons sur les seuls Existants qu’elle produit, et non sur ses gestes, sur la réalité de son inter-dire … En dépit de notre Culture, nous ne sommes supérieurs à aucun autre être au monde : la même violence. [12] Une éthique de la communication parmi nous ne serait donc pas seulement un geste culturel et politique, elle nous élèverait véritablement au-dessus de la nature, de sa violence naturelle, naturellement aveugle. Le voulons-nous ?


Ethique : communiquer autrement,

Sur la base d’un dépassement de l’inter-dire historique.


*

f) Est-il éthique, conformément à notre désir de communiquer autrement, de livrer à des lecteurs une théorie seule, sans autre contexte de relations humaines, leur fournissant ainsi l’image d’un discours s’apparentant à l’éternelle théologie ? [13] Ne serait-il pas plus équitable envers nous, lecteurs, de l’insérer entre une « vision des choses » et le type de dire qu’on aura explicitement choisi ?

« Dis-moi, dis-nous simplement ce que tu penses. Epargne-nous de devoir suivre toutes tes démonstrations et de prendre note de tous ces justifications ou références jointes pour simplement connaître ta pensée ils ne répondront pas nécessairement à nos questions. Donne-nous, tes explications seulement si on te les demande Eh quoi ! écris donc deux livres s’il le faut, l’un avec, l’autre sans ! Comment ! Tu crains de ‘‘n’intéresser’’ personne si tu ne convaincs pas !? Ah, je te tiens, affairiste ! Ce que tu crois n’y suffit-il pas ? T’est-il interdit de nous le dire ? En as-tu honte peut-être ? Ou bien crois-tu que ça n’intéresserait personne, que ça ne « regarde » que toi ? * Quelle leçon récites-tu donc là ! Mais dis-moi, qu’est-ce qui différencie une théorie dûment nourrie d’explications d’une exposition pure et simple de ses conclusions ? A qui s’adresse la première sinon à ceux qui voudraient s’y frotter s’ils le peuvent ? Et à qui s’adresse la seconde (la même sans les lourdeurs discursives) sinon à ceux qui se cherchent ? Cette seconde proposition t’étonne ? Eh quoi ! n’es-tu pas toi-même dans ce qui te parle ! N’as-tu pas choisi notamment de nous parler de telle chose plutôt que de telle autre ? Y aurait-il dans ton choix une question d’identité et un type (pré-)choisi de relations, peut-être? Et c’est purement de savoir que tu nous parles ?


*

g) (A Pierrôt) Quel est donc ce lien qui unit manifestement spiritualité et poésie ? (et inversement si l’on croit que le chemin est à double sens) : n’y a-t-il point là un autre type de dire, un autre espace de communication ? Croit-on, de façon plus générale, que d’un dire à l’autre, quelques différents qu’ils soient, seule la « chose dite » change ? [14] C’est mal connaître l’élan de parole. De quel dire ? Par exemple celui qui traduit le bonheur de trouver soudainement les mots qui résolvent, de ramasser, en même temps qu’on s’élève soi-même, ces images qui nous tombent dessus, apaisent une tension :


Inspiration !


Ne dirait-on pas la fin, fut-elle provisoire, d’un tourment, une résolution peut-être. Je veux me mettre humainement à prolonger la grâce, dire mes mots à d’autres qui peut-être les aimeront.


Le poète dit aux autres :

« Mes mots vous aiment. »


Je suis heureux, nous dit-il plus prosaïquement, de posséder les mots qui parlent enfin, et pour cette raison de les livrer aux autres. Qu’est-ce à dire ? Devons-nous croire qu’il dit quelque chose dans le sens d’un objet perçu par l’autre ? Mais le lecteur ou mon interlocuteur qui comprend ce processus de création saura bien qu’il n’est point dit « quelque chose » mais que, bien plutôt, quelque chose se dit.


Et si c’était notre relation de l’un à l’autre

Du fait de l’espace choisi ?


De ce qui précède, un programme implicite se dessine : Dire-être enfin et enfin communiquer ! Et si l’on n’y arrive pas : s’acharner à mettre au monde un grand poème. Parler au soi, parler au vent (c’est-à-dire au ciel et à la terre) ou bien dire aux autres en beauté ce qu’on pense … Est-ce là tout ? Non, surtout de mots (ou de toute autre forme d’expression) faire présence. Avant qu’il ne circule parmi les hommes …


… Dresser un tableau parmi les arbres et les temples

Qui soit aussi notre acte commun de présence.


Si créer est un acte de présence avant que d’être de communication, chacun est alors enfin libre d’expression, c’est-à-dire de se mettre tout d’abord lui-même en présence dans l’espace (de création-communication) de son choix. Il n’y a donc pas que les hommes, il y a un précédent, un « préalable » ! * Qu’il interpelle le dieu, se love en musique, s’architecture en peinture, ou s’invente dans un roman ses frères, cet autre espace sera montré à ses semblables – en quelque façon que ce soit : salles de concerts ou d’expositions ici ou là, ou en personne pour qu’ils s’y reconnaissent.


Ce ne sont pas que des mots, des sons, des formes ou des couleurs

Quand on ne voit plus seulement « la chose ».


*

[Rieuse digression : Rencontre avec un saint

- Mais pourquoi les hommes mêmes ne seraient-ils pas mon espace direct d’expression ? Pourquoi n’écrirais-je pas en eux mon poème ? Je leur livrerais alors en personne !

- Es-tu un saint, mon frère ? Ceux qui agissent ainsi n’ont habituellement aucune idée de l’expression, ils ne vivent que de l’effet qu’ils produisent sur les autres. Ils n’ont aucune image sur laquelle s’arrêter, eux-mêmes ne sont rien, qu’incessante démangeaison.

- Les hommes m’inspirent.

- Veux-tu faire d’eux ta matière première ?

- Je veux leur donner, je ne retiens rien, je suis traversé d’une sorte de « plénitude vide », d’une transparence in-inquiète. Certains hommes, parce qu’ils n’ont peur de rien, combattent les autres et s’en servent. La plupart des autres, parce qu’ils en ont peur, se défendent. Je n’ai peur de rien et c’est pourquoi j’aime les hommes.

- Crois-tu donc que notre civilisation en soit responsable ? Qu’elle pousse chacun à craindre les autres et ne leur laisse d’autre alternative, suivant sa propre force, que de les convaincre ou de s’en défendre ?

- Que ferais-je d’autre moi-même si j’expliquais cela aux hommes ?

- Au fond, ton dernier mot est amen !

- Qu’il en soit ainsi !

(nous rions). ]

<<0>>



[1] Ce signe est un renvoi facultatif aux bras-de-mer précédents, voire à mon « fonds ».

[2] Quand Habermas dit « nous », nous parle-t-il ou parle-t-il à son tour de nous ?

[3] On pourrait se contenter de livrer aux autres ce que l’on croit « avec certitude » et ajouter: « Si vous en doutez, allez vérifier vous-même ! » De fait on laisserait ainsi à chacun la liberté de poser SES questions, histoire de ne point leur barrer la route, les étouffer dans l’œuf en forçant le respect de nos interlocuteurs ou lecteurs devant « ce-qui-est » et une si belle démonstration. Ainsi à quelqu’un qui sait que 2 x 2 font 4, je demande par exemple: « Qui parle ici ? » et « Où cela se passe-t-il donc ? »

[4] Ainsi Wittgenstein creusant (dans De la certitude) la logique de nos propos, c’est-à-dire de leur seule signification et ses épigones (Brandom par exemple) de réduire l’intention à la signification. *

[5] Matthias Vogel, Medien der Vernunft, page 63, rapportant la pensée de Austin (reprise par Habermas) me donne à penser que « l’acte illocutoire » serait le privilège des gens de savoir : il serait entendu qu’il n’est pas comme le perlocutoire cette vilaine recherche d’effet plus ou moins dissimulée. C’est-à-dire qu’à la différence de celui-ci, l’acte illocutoire serait parfaitement constructif, et ce en vertu des intentions, toutes clairement présentées, qui l’animent … Je ne vois là que la perfidie de coudées franches * associées à un droit ancestral oublié, c’est-à-dire que nul ne songe même plus interroger. Il est faux de sous-entendre que tout est dit : le dressage ou le conditionnement préalable n’est pas à taire, il est aujourd’hui encore une condition sine qua non : « volonté de savoir est preuve de socialisation » pourrait-on dire c’est-à-dire qu’on est bien dans l’inter-dire en place, qu’on est prêt à entrer dans la danse. Qu’un individu s’avise seulement de ne pas vouloir savoir (la loi notamment) et de ne pas user de la façon de communiquer qu’on lui enseigne, pour voir …

[6] Encore faut-il lui donner forme propre.

[7] L’exemple le plus pertinent est la différence de comportement envers l’autre selon que l’on croit ou que l’on sait – ce qu’on lui dit. On ne s’assure pas de savoir ce que l’on croit seulement pour soi … du reste, peu d’hommes ont cette exigence-là. Non, il importe le plus souvent de savoir que pour autant qu’on va (devoir ?) le dire aux autres, mieux : pour pouvoir dire aux autres avec autorité (dont la moindre forme est la crédibilité).

[8] Dans ces conditions, notre propre mort sera terrible parce qu’on sera alors seul : ici les autres nous quitteront, et de soi à soi on ne se reconnaîtra plus.

[9] Ce qui ne veut pas dire nécessairement « être enfin soi » (slogan sans esprit de conséquence, car si c’est pire pour les autres ?)

[10] Supra. Pas de tremplin ici pour le savoir : la volonté de savoir n’a pas besoin de nos croires sinon pour les extraire de notre volonté de communiquer (et en faire du savoir sur nous). Mais peut-être bien, à l’inverse, que notre savoir-faire en matière de communication artiste a-t-il besoin de ceux-ci ?

[11] Ronald A. Laing dit quelque part que nous cherchons tous une véritable rencontre.

[12] Notre langage nous a permis de créer et de nous introjecter des Existants qui nous aident à croire en la Culture séparée de la nature. C’est là son « show » en quelque sorte. Dans la pratique, si l’on veut bien cesser de focaliser notre attention, selon les règles, sur les seuls Existants, les mobiles et le savoir-croire personnel et collectif * s’y manifestent alors pareillement que chez tous les autres êtres au monde (quelquefois même en pire !) : les mêmes croire et faire croire ; surtout la même manifeste volonté de puissance.

[13] Je songe ici à l’ouvrage théorique de Matthias Vogel (cité plus haut) qui m’aura inspiré ce texte plutôt qu’une analyse. Mais ça n’est qu’un exemple.

[14] Et que donc tous les dires, quels qu’ils soient, occupent le même espace ?

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